rose saint mort jeux sur nuit soi moi place papier
Rechercher Derniers commentairesavec un peu de retard, merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
magnifique, très bon choix !
Par Anonyme, le 03.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.04.2022
bonjour,
oui, j'ai croisé l'écriture de gérard dans quelques revues comme décharge, comme ça et autrement,..e
Par poeguy, le 03.03.2021
· L'amour des roses: Guillaume Apollinaire
· la fonte des masques: Guy Pique
· Gentil-Bernard
· poésie partout
· Un murmure d'entre les neiges: Anne Hébert
· Un bon copain: Robert Desnos
· André Breton
· Lumière sur les moins que choses: Francis Ponge
· Stéphane Mallarmé
· L'exil, par tout le corps: Emmanuelle Le Cam
· La peine en perles de souvenirs: Bénédicte Destouches
· L'écriture au ras des doigts frémissant: Valérie Rouzeau
· Approche d'une fleur, Anita Endrezze
· Contrepoint : Mahmoud Darwich
· Invitez-moi à passer au soleil: Joyce Mansour
Date de création : 21.10.2020
Dernière mise à jour :
03.02.2025
619 articles
Longtemps, la poésie canadienne eut des allures provinciales. Poète météorique et maudit, Emile Nelligan, avant de sombrer dans la folie en 1900, à vingt et un ans, l'arracha un temps à sa torpeur avec un chant tourmenté, aux accents nervaliens. Second maudit, Saint-Denis-Garneau appartient une génération ( celle d'Alain Grandbois, Suzanne Routier, Anne Hébert ) qui créa vraiment une poésie canadienne. Mort à trente et un ans, en 1943, Hector de Saint-Denis Garneau, après une adolescence brillante, connut dès 1905 de terribles expériences, dit-il dans son Journal, "de délaissement, d'humiliation, de solitude ". Ecrite de 1935 à 1938, son oeuvre poétique, où l'on reconnaît parfois le lecteur de Rimbaud ou de Cendrars, dit, en termes de plus en plus dépouillés, cette expérience. Si les poèmes de Regards et Jeux dans l'espace tentent encore de sauver la luminosité de l'enfance, ceux de Solitudes, où le corps malade n'est plus qu'un assemblage d'os ("Quand on est réduit à ses os / assis sur ses os / avec la nuit devant soi "), s'inscrivent dans la lumière de la mort.
[...] ACCOMPAGNEMENT
Je marche à côté d'une joie
D'une joie qui n'est pas à moi
D'une joie à moi que je ne puis prendre
Je marche à côté de moi en joie
J'entends mon pas en joie qui marche à côté de moi
Mais je ne puis changer de place sur le trottoir
Je ne puis pas mettre mes pieds dans ces pas-là
et dire voilà c'est moi [...]
H. de Saint-Denys- Garneau
( 1912-1943 )
"Poètes d'aujourd'hui/Seghers