avec un peu de retard, merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
magnifique, très bon choix !
Par Anonyme, le 03.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.04.2022
bonjour,
oui, j'ai croisé l'écriture de gérard dans quelques revues comme décharge, comme ça et autrement,..e
Par poeguy, le 03.03.2021
· L'amour des roses: Guillaume Apollinaire
· la fonte des masques: Guy Pique
· Gentil-Bernard
· poésie partout
· Un murmure d'entre les neiges: Anne Hébert
· Un bon copain: Robert Desnos
· André Breton
· Lumière sur les moins que choses: Francis Ponge
· Stéphane Mallarmé
· L'exil, par tout le corps: Emmanuelle Le Cam
· La peine en perles de souvenirs: Bénédicte Destouches
· L'écriture au ras des doigts frémissant: Valérie Rouzeau
· Approche d'une fleur, Anita Endrezze
· Contrepoint : Mahmoud Darwich
· Invitez-moi à passer au soleil: Joyce Mansour
Date de création : 21.10.2020
Dernière mise à jour :
03.02.2025
619 articles
Né dans la Haute-Loire, Louis Farigoule eut une enfance parisienne, son père, instituteur, ayant été nommé à Montmartre. autant que le lycée Condorcet et l'Ecole Normale supérieure, Paris compta dans sa formation. Un jour de 1903, rue d'Amsterdam, le futur Jules Romains eut l'impression que le flot des passants et des voitures ne formait qu'un seul corps. Ses poèmes ( l'Ame des hommes, 1904, la Vie unanime, 1908, Un être en marche, 1910 ) qui, avant ses romans, établirent sa réputation, illustrent sa théorie de " l'unanimisme " qui séduisit un temps les poètes fréquentant l'abbaye de Créteil autour de Vildrac et Duhamel.
Rien ne cesse d'être intérieur.
[...] La rue est plus intime à cause de la brume.
Autour des becs de gaz l'air tout entier s'allume ;
Chaque chose a sa part de rayons ; et je vois
Toute la longue rue exister à la fois.
Les êtres ont fondu leurs formes et leurs vies.
Et les âmes se sont doucement asservies.
Je n'ai jamais été moins libre que ce soir
Ni moins seul. Le passant, là-bas, sur le trottoir,
Ce n'est point hors de moi qu'il s'agite et qu'il passe.
Je crois que lui m'entend si je parle à voix basse,
Moi qui l'entends penser ; car il n'est pas ailleurs
Qu'en moi ; ses mouvements me sont intérieurs.
Et moi je suis en lui. Le même élan nous pousse.
Chaque geste qu'il fait me donne une secousse.
Mon corps est le frémissement de la cité.[...]
Jules Romains
( 1885-1972 )
" La vie unanime " Gallimard