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Rechercher Derniers commentairesavec un peu de retard, merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
magnifique, très bon choix !
Par Anonyme, le 03.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.04.2022
bonjour,
oui, j'ai croisé l'écriture de gérard dans quelques revues comme décharge, comme ça et autrement,..e
Par poeguy, le 03.03.2021
· L'amour des roses: Guillaume Apollinaire
· la fonte des masques: Guy Pique
· Gentil-Bernard
· poésie partout
· Un murmure d'entre les neiges: Anne Hébert
· Un bon copain: Robert Desnos
· André Breton
· Lumière sur les moins que choses: Francis Ponge
· Stéphane Mallarmé
· L'exil, par tout le corps: Emmanuelle Le Cam
· La peine en perles de souvenirs: Bénédicte Destouches
· L'écriture au ras des doigts frémissant: Valérie Rouzeau
· Approche d'une fleur, Anita Endrezze
· Contrepoint : Mahmoud Darwich
· Invitez-moi à passer au soleil: Joyce Mansour
Date de création : 21.10.2020
Dernière mise à jour :
03.02.2025
619 articles
Troisième Montévidéen de la poésie française, après Lautréamont et Laforgue, Supervielle partagea sa vie entre la France et les plantations familiales d'Uruguay. Orphelin très jeune - il resta hanté par l'image de la mère ravissante qu'il n'a pas connue - il fit ses études à Paris, au lycée Janson de Sailly et à la Sorbonne. Ce n'est qu'à 38 ans, après avoir publié plusieurs recueils, qu'il commença de faire entendre dans Débarcadères cette voix singulière qui est la sienne, musicale et familière, comme surgie du silence, complice des éléments, accordée à la respiration des bêtes, au souffle du vent, aux rêves et à l'inquiétude de l'homme. De Gravitations ( 1925 ) à l'Escalier ( 1956 ), il sut retrouver les émerveillements de l'enfance comme la simplicité des fables primitives.
RENCONTRES
A G. Bounoure
J'avance en écrasant des ombres sur la route
Et leur plainte est si faible
Qu'elle a peine à me gravir
Et s'éteint petitement avant de toucher mon oreille.
Je croise des hommes tranquilles
Qui connaissent la mer et vont vers les montagnes ;
Curieux, en passant, ils soupèsent mon âme
Et me la restituent repartant sans mot dire.
Quatre chevaux de front aux œillères de nuit
Sortent d'un carrefour, le poitrail constellé.
Ils font le tour du monde
Pensant à autre chose
Et sans toucher le sol. Les mouches les évitent.
Le cocher se croit homme et se gratte l'oreille.
( Gravitations )
Jules Supervielle
( 1884-1960 )
" Gravitations "Poésie/ Gallimard.