sourire sur homme maison nuit nature
Rechercher Derniers commentairesavec un peu de retard, merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
magnifique, très bon choix !
Par Anonyme, le 03.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.04.2022
bonjour,
oui, j'ai croisé l'écriture de gérard dans quelques revues comme décharge, comme ça et autrement,..e
Par poeguy, le 03.03.2021
· L'amour des roses: Guillaume Apollinaire
· la fonte des masques: Guy Pique
· Gentil-Bernard
· poésie partout
· Un murmure d'entre les neiges: Anne Hébert
· Un bon copain: Robert Desnos
· André Breton
· Lumière sur les moins que choses: Francis Ponge
· Stéphane Mallarmé
· L'exil, par tout le corps: Emmanuelle Le Cam
· La peine en perles de souvenirs: Bénédicte Destouches
· L'écriture au ras des doigts frémissant: Valérie Rouzeau
· Approche d'une fleur, Anita Endrezze
· Contrepoint : Mahmoud Darwich
· Invitez-moi à passer au soleil: Joyce Mansour
Date de création : 21.10.2020
Dernière mise à jour :
03.02.2025
619 articles
À partir de 1830, les voyages,la diplomatie, la politique ( de royaliste, il devint républicain ) occupèrent Lamartine autant - et plus - qu'une épopée sur l'homme, dont le trop doucereux Jocelyn constitue l'un des fragments. La Révolution de 1848, qui fit de lui le ministres des Affaires du gouvernement provisoire, marqua l'apogée de sa carrière politique, et bientôt sa fin, avec un échec retentissant aux élections présidentielles. Dès lors, ruiné, Lamartine vécut de sa plume, publiant pour régler ses dettes, récits autobiographiques et ouvrages de vulgarisation. Dans ses derniers poèmes, il reprend, souvent avec bonheur, comme dans ce passage de la Vigne et la Maison, des images anciennes.
Le mur est gris, la tuile est rousse,
L'hiver a rongé le ciment ;
Des pierres disjointes la mousse
Verdit l'humide fondement ;
Les gouttières, que rien n'essuie,
Laissent, en rigoles de suie,
S'égoutter le ciel pluvieux,
Traçant sur la vide demeure
Ces noirs sillons par où l'on pleure,
Que les veuves ont sous les yeux ;
La porte où file l'araignée,
Qui n'entend plus le doux accueil,
Reste immobile et dédaignée
Et ne tourne plus sur son seuil ;
Les volets que le moineau souille,
Détachés de leurs gonds de rouille,
Battent nuit et jour le granit ;
Les vitraux brisés par les grêles
Livrent aux vieilles hirondelles
Un libre passage à leur nid !
Leur gazouillement sur les dalles
Couvertes de duvets flottants
Est la seule voix de ces salle
Pleines des silences du temps.
De la solitaire de meure
Une ombre lourde d'heure en heure
Se détache sur le gazon :
Et cette ombre, couchée et morte,
Est la seule chose qui sorte
Tout le jour de cette maison !
Alphonse de Lamartine
( 1790-1869 )
Oeuvres poétiques complètes, éditées par M.F. Guyard, la Pléiade / Gallimard. Jocelyn, Garnier- Flammarion. * H.Guillemin, Lamartine, l'homme et l'oeuvre, Boivin.