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Rechercher Derniers commentairesavec un peu de retard, merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
merci beaucoup. http://poeguy. centerblog.net
Par poeguy, le 29.05.2023
magnifique, très bon choix !
Par Anonyme, le 03.05.2023
magnifique
Par Anonyme, le 10.04.2022
bonjour,
oui, j'ai croisé l'écriture de gérard dans quelques revues comme décharge, comme ça et autrement,..e
Par poeguy, le 03.03.2021
· L'amour des roses: Guillaume Apollinaire
· la fonte des masques: Guy Pique
· Gentil-Bernard
· poésie partout
· Un murmure d'entre les neiges: Anne Hébert
· Un bon copain: Robert Desnos
· André Breton
· Lumière sur les moins que choses: Francis Ponge
· Stéphane Mallarmé
· L'exil, par tout le corps: Emmanuelle Le Cam
· La peine en perles de souvenirs: Bénédicte Destouches
· L'écriture au ras des doigts frémissant: Valérie Rouzeau
· Approche d'une fleur, Anita Endrezze
· Contrepoint : Mahmoud Darwich
· Invitez-moi à passer au soleil: Joyce Mansour
Date de création : 21.10.2020
Dernière mise à jour :
03.02.2025
619 articles
Applaudis-toi, grande divinité
Applaudis-toi, contemple ton ouvrage :
D'un œil serein vois ta félicité
De tant de cœurs qui te rendent hommage :
Vois cette scène et ces groupes épars.
Quel lieu jamais offrit à tes regards
De ton pouvoir un plus beau témoignage,
Et du bonheur une plus vive image ?
Où, cependant, où ne portes-tu pas
Et le bonheur et l'innocente joie ?
En quelque endroit
que se tournent tes pas,
Sur tous les fronts la gaîté se déploie ;
La paix te suit, les flots séditieux,
Quand tu parais, retombent et s'apaisent,
L'aquilon fuit, les tonnerres se taisent,
Et le soleil revient, plus radieux,
Dorer l'azur dont se peignent les cieux.
À ton aspect, la Nature est émue ;
En rugissant, le lion te salue,
L'ours, en grondant, t'exprime ses plaisirs ;
L'oiseau léger te chante dans la nue ;
Et l'homme enfin, par la voix des soupirs,
Te rend honneur et t'offre ses désirs.
Rien ne t'échappe, et l'abîme des ondes
S'embrase aussi de tes flammes fécondes ;
Et sous tes traits, sous tes brûlants éclairs,
Pleins d'allégresse, en leurs grottes profondes,
Tu vois bondir tous les monstres des mers.
C'est toi par qui sont les êtres divers,,
C'est toi, Vénus, qui rajeunis les mondes,
Et dont le souffle anime l'univers.
J.-c.-l . de c. de Malfilâtre ( 1732-1767 )
Anthologies Rencontre
Éditions Garnier-Flammarion, Tchou.
" La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré ", affirma Gibert. Si Malfilâtre ne mourut pas de faim, mais de maladie, ce fut bien cependant dans la misère. Marmontel ayant fait publier son ode sur le Soleil fixe au milieu des planètes , le jeune poète avait quitté Caen pour Paris. Peu mondain, il ne sut pas s'imposer d'emblée dans les milieux littéraires malgré sa traduction de Virgile et son long poème Narcisse dans l'île de Vénus dont nous donnons un fragment: